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onPause()

Bon, on ne va pas se cacher que ce blog est totalement à l’arrêt… 4 articles en 2019, 2 articles en 2020, aucun en 2021. On est très loin du rythme que j’ai pu tenir pendant toutes ces années. Un peu plus de 10 ans après sa création, ce blog est officiellement en pause.

Mais pourquoi ?

Tout simplement parce qu’il y a eu des changements pro et perso dans ma vie début 2019. Conséquences : j’avais moins de sujets sur lesquels écrire (car je faisais moins de code la journée) et j’avais moins envie de passer du temps à écrire (car j’avais envie de faire autre chose que du code le soir).

Je me suis surtout mis à blogguer dans le cadre professionnel. Oui : d’une certaine manière, je suis payé pour écrire des articles de blog, et franchement, c’est un peu la consécration ! Ce n’est clairement pas mon activité principale, je reste développeur de logiciels embarqués, mais c’est une tâche importante. Depuis fin 2019, je suis employé par Younup et j’anime notre blog. J’aide les gens à choisir leurs sujets et à rédiger leurs articles, je m’assure de la qualité des publications, je planifie leurs mises en ligne. Bref, je suis rédacteur en chef ! En prime, j’écris des articles et je fais des vidéos !

Je continue à blogguer aussi en perso, mais j’utilise désormais la plateforme dev.to et j’écris en anglais. En effet, les articles de Younup sont aussi publiés sur cette plateforme et ça me permet de tout avoir au même endroit. Je peux écrire mes articles directement en Markdown et j’ai visiblement plus de vues et de réactions là-bas qu’ici.

J’ai fait environ 35 articles et vidéos depuis fin 2019, donc clairement, je n’ai pas arrêté de blogguer. Je ne le fais juste plus ici. Peut-être qu’un jour ça changera. En attendant, je vous encourage à me suivre sur dev.to : )

Edition multiligne dans Notepad++

Il y a deux « modes » pour faire de l’édition multiligne dans Notepad++.

Le premier est mode bloc ou mode colonne, on a un curseur géant qui prendre plusieurs lignes. Il y a plusieurs moyens pour sélectionner plusieurs lignes :

  1. Cliquer sur une ligne, laisser les touches Alt et Shit enfoncées et cliquer sur une autre ligne.
  2. Cliquer sur une ligne, laisser les touches Alt et Shit enfoncées et appuyer sur les flèches haut ou bas du clavier.
  3. Enfoncer la touche Alt et sélectionner plusieurs lignes (pas avec plusieurs clics mais en draggant).

Le second est le multi-curseur. Elle n’est pas activée par défaut, il faut aller dans les préférences :

Il suffit ensuite de faire Ctrl+clic pour rajouter un nouveau curseur.

Voici par exemple un contenu à modifier. On veut virer les détails entre la valeur binaire et le nom en début de ligne. On peut faire une édition multi-curseur :

Voici le contenu après modification :

On peut aussi faire une édition en mode colonne :

Mais il sera difficile d’arrive au bon résultat comme ceci. En effet, l’édition multiligne (en mode colonne comme en mode muti-curseur) est assez pauvre. On ne peut pas utiliser la touche Début ni la touche Fin de notre clavier pour déplacer toutes les lignes en même temps, Ctrl+Gauche ne permet pas de décaler d’un mot sur chaque ligne, Shit+Backspace ne supprime pas un mot par ligne, etc. Par contre, j’a réussi à enregistrer une macro qui fait Shift+Fin puis Backspace pour supprimer le reste d’une ligne, puis à rejouer cette macro en multiligne. On n’a pas tout perdu !

Exécuter du code depuis Visual Studio Code

Avec un tel nom, il est évident que Visual Studio Code permet de lancer du code… mais comment faire pour exécuter mon fichier ?

Installer le plugin Code Runner

J’utilise depuis quelques temps le plugin Code Runner et il fait bien le taff. Il permet d’exécuter un snippet ou un fichier et la liste des langages supportés est longue comme le bras :

Run code snippet or code file for multiple languages: C, C++, Java, JavaScript, PHP, Python, Perl, Perl 6, Ruby, Go, Lua, Groovy, PowerShell, BAT/CMD, BASH/SH, F# Script, F# (.NET Core), C# Script, C# (.NET Core), VBScript, TypeScript, CoffeeScript, Scala, Swift, Julia, Crystal, OCaml Script, R, AppleScript, Elixir, Visual Basic .NET, Clojure, Haxe, Objective-C, Rust, Racket, Scheme, AutoHotkey, AutoIt, Kotlin, Dart, Free Pascal, Haskell, Nim, D, Lisp, Kit, V, and custom command

Rappel pour installer un plugin : dans la barre de gauche, il suffit cliquer sur le bouton des plugins dans la barre de gauche (c’est celui avec des carrés façon puzzle, hein) et de chercher le nom du plugin (ici code runner). Vous sélectionner votre plugin dans la liste et vous faites Install :

Exécuter du code

Voilà, c’est bon ! Vous pouvez exécuter du code ! La documentation nous dit qu’il y a plusieurs façons de faire :

To run code:

  • use shortcut Ctrl+Alt+N
  • or press F1 and then select/type Run Code,
  • or right click the Text Editor and then click Run Code in > editor context menu
  • or click Run Code button in editor title menu
  • or click Run Code button in context menu of file explorer

Exemple avec Python

Vous écrivez un fichier main.py, vous faites Crtl+Alt+N (ou une autre technique de votre choix) et c’est tout !

Vous vous demandez d’où vient cette commande python -u pour éxecuter mon fichier ? C’est tout simple : Code Runner a une liste de commandes pour les différents langages supportés et c’est comme ça qu’il réussit à exécuter mon fichier main.py.

A noter : il faut sélectionner votre fichier pour pouvoir l’exécuter (en cliquant dessus dans l’éditeur). Son extension est importante puisque Code Runner s’en sert pour déterminer le langage utilisé et donc comment l’exécuter.

Exemple avec C++

Essayons maintenant avec un petit main.cpp :

#include <iostream>

template <typename... Args>
void all_true(Args... args)
{
    auto ok = (args and ...);
    std::cout << (ok ? "OK" : "Nope") << '\n';
}

int main()
{
    all_true(true, 12 == 3 * 4, 6 * 111 / 66 == 11);
    all_true(42, 1 + 1 == 2);
}

Résultat :

[Running] cd "c:\Users\z19100018\Desktop\temp\article_visual_studio_code\"
          && g++ main.cpp -o main
          && "c:\Users\z19100018\Desktop\temp\article_visual_studio_code\"main
main.cpp: In function 'void all_true(Args ...)':
main.cpp:6:25: warning: fold-expressions only available with -std=c++1z or -std=gnu++1z
    auto ok = (args and ...);
                        ^~~
Nope
OK

[Done] exited with code=0 in 1.066 seconds

Ben oui : mon code utilise une fold expression de C++17, la commande par défaut pour le C++ ne précise pas le standard, et il est probable que mon MinGW64 n’utilise pas cette version du standard par défaut.

Accessoirement, je n’ai pas exactement envie de compiler sans les options -Wall -Wextra

Mais, alors ? Je fais quoi ? Et bien je modifie la commande par défaut !

Personnaliser les commandes de Code Runner

La commande par défaut peut ne pas vous convenir :

  • Pour Python, ça prend la version qui est dans le PATH mais je peux vouloir choisir d’utiliser la 3 plutôt que la 2.
  • Pour C++, je n’ai pas mes flags préférés.
  • Et ça sera peut-être / sans doute pareil pour d’autres langages…

La solution est d’utiliser de modifier le fichier settings.json de Visual Studio Code, le fichier magique qui contient les paramètres de Visual Studio Code. Appuyez sur F1 (la touche magique pour chercher partout), tapez « Settings » et choisissez « Preferences: Open Settings (JSON) » :

Ca ouvre votre settings.json et si vous n’avez pas encore rien configuré, il devrait juste contenir deux accolades : du JSON avec rien dedans.

Pour chaque langage que Code Runner supporte, vous pouvez ajouter une entrée dans code-runner.executorMap. Voici mon fichier avec ma commande pour C++ :

{
    "code-runner.executorMap": {
        "cpp": "cd $dir && g++ -std=c++17 -Wall -Wextra $fileName 
               -o $fileNameWithoutExt && $dir$fileNameWithoutExt"
    },
    "files.autoSave": "afterDelay"
}

Si vous vous demandez à quoi sert l’autre ligne, c’est simplement pour activer la sauvegarde automatique des fichiers. Oui, j’aime pas passer mon temps à faire Crtl+S.

Remarquez que la commande contient la variable $fileName : c’est pour ça qu’il faut sélectionner votre fichier pour pouvoir l’exécuter.

Si je refais Crtl+Alt+N sur mon fichier main.cpp, c’est évidemment bien mieux :

[Running] cd "c:\Users\z19100018\Desktop\temp\article_visual_studio_code\" 
         && g++ -std=c++17 -Wall -Wextra main.cpp -o main 
         && "c:\Users\z19100018\Desktop\temp\article_visual_studio_code\"main
Nope
OK

[Done] exited with code=0 in 1.291 seconds

Pour plus de détails

Je pense que l’essentiel a été dit. Pour plus de détails, je vous laisse parcourir la La documentation officielle.

Allez, faut que je vous laisse, j’ai du code à exécuter !

Google Sheets : faire des critères complexes pour SUMIF() et autres

Une fonction comme SUMIF (SOMME.SI si vous utilisez des formules en français) permet de faire une somme des éléments d’une plage répondant à un critère. On retrouve le même concept pour AVERAGEIF, SUMIFS ou encore COUNTIF. Sauf que quand on regarde la documentation, les critères semblent très basiques… Par exemple, si ont veut sommer les valeurs positives de la colonne A, la formule est SUMIF(A:A, ">0"). Si on veut sommer les lignes de la colonne A pour lesquelles les lignes de la colonne B sont « Validé », c’est SUMIF(B:B, "Validé", A:A). Mais comment faire si on souhaite appliquer une formule à une plage et utiliser le résultat pour valider le critère ?

Prenons cet exemple de données d’entrée :

Ce sont des simples opérations financières, avec une date et une valeur. Imaginons maintenant qu’on souhaite faire la somme des valeurs par mois. De manière intuitive, on se dit que pour chaque mois, il faut un SUMIF de la colonne B si le mois de la colonne A est celui du mois considéré. Par exemple, pour Janvier, on aurait envie de faire quelque chose comme SUMIF(MONTH(A:A), 1, B:B) mais ça ne marche pas. On se dit qu’il faudrait créer un range avec les mois de la colonne A, sans forcément créer une colonne pour ça (car oui, créer une colonne intermédiaire est une solution simple efficace). Bonne nouvelle, il existe la fonction qu’il nous faut ! C’est ARRAYFORMULA ! Si dans une cellule, vous mettez ARRAYFORMULA(DATE(A:A)), vous verrez la colonne se remplir avec les mois des dates. Il suffit donc d’injecter ça dans notre SUMIF.

Voici ce que ça pourrait donner :

La colonne D et E sont créées manuellement. La formule en pour la colonne F est SUMIF(ARRAYFORMULA(MONTH(A:A));D:D;B:B). L’utilisation de la colonne D (qu’on peut masquer, car il est vrai que visuellement c’est pas foufou) permet d’avoir la même formule dans toutes les cellules de la colonne F sans devoir incrémenter manuellement le numéro du mois dans la formule (le D:D remplace le numéro du mois). Essayez de le coder, vous verrez que c’est plus facile 😉

Google Apps Script : la valeur cachée de ItemType

Si vous faites joujou avec des Google Forms et du Apps Script, vous êtes sans doute tombé sur l’énumération ItemType. L’interface Item représente un élément d’un formulaire et il y a plusieurs classes qui répondent à cette interface, comme TextItem qui permet de saisir du texte ou DateItem qui permet de choisir une date. Sans juger de la qualité OO du design, il faut noter que Item possède une méthode getType() qui renvoie une valeur de l’énumération ItemType. Cela permet de caster ensuite un Item dans le « bon » type pour le traiter selon son type réel (je n’invente rien, ce mode opératoire est proposé au début de la description de l’interface).

Voici la liste des valeurs de l’énumération d’après sa documentation :

  1. CHECKBOX
  2. CHECKBOX_GRID
  3. DATE
  4. DATETIME
  5. DURATION
  6. GRID
  7. IMAGE
  8. LIST
  9. MULTIPLE_CHOICE
  10. PAGE_BREAK
  11. PARAGRAPH_TEXT
  12. SCALE
  13. SECTION_HEADER
  14. TEXT
  15. TIME
  16. VIDEO

Cela veut dire que la méthode ordinal() sur un membre de cette énumération renvoie une valeur entre 0 et 15.

Moi, j’ai un formulaire avec un champ pour uploader un fichier :

google forms

Je ne vois aucun type correspondant dans l’énumération, pas grave, je vais tester. J’installe un trigger pour exécuter le script suivant quand une réponse est postée. Que pensez-vous que je vais obtenir dans mes logs lors de la prochaine réponse ?

function onFormSubmitted(event) {
var itemResponse = event.response.getItemResponses()[0];
var title = itemResponse.getItem().getTitle();
var response = itemResponse.getResponse();
console.log(title + ' : ' + response);
var type = itemResponse.getItem().getType();
console.log(type);
console.log(type.toString());
console.log(type.ordinal());
}

Dans le journal des exécutions, je vois :

13 juin 2019 à 15:59:07 DÉBOGAGE Mon fichier : 1rTvMQfzkp3UgVn4aj4-BOlf_6s2rB4
13 juin 2019 à 15:59:07	DÉBOGAGE FILE_UPLOAD
13 juin 2019 à 15:59:07 DÉBOGAGE FILE_UPLOAD
13 juin 2019 à 15:59:07 DÉBOGAGE 16.0

« Surprise, motherf*cker!« 

Attends, je teste un truc ! J’exécute cette fonction :

function testEnum() {
  Logger.log(FormApp.ItemType.VIDEO);
  Logger.log(FormApp.ItemType.FILE_UPLOAD);
}

Que vois-je dans les journaux ?

[19-06-13 16:19:34:803 CEST] VIDEO
[19-06-13 16:19:34:803 CEST] undefined

Bim ! C’est ça qui est bon ! Que de fun !

Du coup, si dans ton script, tu veux savoir si tu traites un Item de type FILE_UPLOAD, et bien il faut ruser… Voici par exemple une fonction pour générer des liens vers les fichiers uploadés :

function onFormSubmitted(event) {
	var itemResponse = event.response.getItemResponses()[0];
	var response = itemResponse.getResponse();

	var type = itemResponse.getItem().getType();
	if (type == "FILE_UPLOAD") {
		console.log(response);
		console.log(typeof response);

		for(var u = 0; u < response.length; u++) {
			var url = 'https://drive.google.com/open?id=' + response[u];
			console.log('Uploaded file URL = ' + url);
		}
	}
}

On obtient dans les logs :

13 juin 2019 à 16:28:29 DÉBOGAGE [1tLkWu6ij1qcb3ZFeCl7ZTnRYKL1zK7]
13 juin 2019 à 16:28:29 DÉBOGAGE object
13 juin 2019 à 16:28:29 DÉBOGAGE Uploaded file URL = 
      https://drive.google.com/open?id=1tLkWu6ij1qcb3ZFeCl7ZTnRYKL1zK7

Ah oui ! N’oublions pas cette magie du JavaScript pour qui un tableau est de type Object. La réponse à un tel Item est bien un tableau des ID des fichiers téléchargés, même s’il n’y a qu’un seul fichier.